Dans le contexte d'une campagne présidentielle française autour des débats sur l'identité nationale, l'intégration et l'immigration, cet essai propose une réconciliation avec une France historique inspirée par les véritables valeurs républicaines
Des spécialistes français et américains dressent un panorama du fait minoritaire en politique. Ils abordent des sujets tels que la prise de parole politique des populations issues de l'immigration, les non-dits des discours associés à la "crise de l'intégration" en France, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, la représentation des musulmans occidentaux dans les institutions, etc.
En trois parties : les grandes questions concernant les discriminations (la France est-elle une société post-coloniale ? quelle éducation contre le racisme, etc.) ; les temps forts de la chronologie invitant à la traversée de l'histoire du racisme ; plus de 300 entrées, d'Antiracisme à Zoos humains.
Les différentes contributions réunies dans cet ouvrage, abordent la question des relations entre juifs et musulmans au fil de l'espace et du temps. Elles traitent des problématiques qui touchent directement cette relation, notamment la question palestinienne et la résurgence de l'antisémitisme.
Il y a, malgré des différences majeures, plus de ressemblances qu'on ne le croit généralement dans la façon dont le discours sur la République a envisagé la place des Juifs et des Musulmans et continue de les envisager. Un détour par le passé permet de mieux cerner ce qui est retour du refoulé. (résumé de la revue)
A y regarder de près, la condition juive en monde islamique fut globalement plus démente qu'en Europe. L'exode d'Afrique du Nord n'en sera pas moins à la racine d'un contentieux persistant avec les Arabes qui l'avaient rendu inéluctable dans la dynamique de leur accès à l'indépendance nationale à partir de la fin des années 1950. Les Juifs avaient attendu des forces colonisatrices l'amélioration de leur statut en terre d'islam, ce qui est une constante dans l'histoire des Juifs à l'époque contemporaine, que ce soit en Asie avec les Britanniques, ou au Maghreb avec les Français et les Italiens. De ce fait, ils étaient perçus par les populations autochtones comme des alliés des colons. La réalité était pourtant bien plus nuancée. La naissance de l'Etat d'Israël et les conflits consécutifs avec les pays arabes et les Palestiniens contribuèrent à détériorer davantage les relations entre Arabes et Juifs là où ces derniers se trouvaient. A l'heure actuelle, c'est Israël qui abrite le gros des populations juives issues de ces pays. Elles y ont constitué la majorité jusqu'à l'arrivée récente des immigrés russes. Les relations entre Arabes et Juifs en France ne peuvent se décrypter sans prendre en considération cette trame, réactivée des deux côtés par les intifada successives et l'impasse actuelle, au Moyen-Orient, du conflit entre Israéliens et Palestiniens. (résumé de la revue).
Spécialiste de l'histoire des Juifs, l'auteur cherche à mieux cerner « l'être minoritaire » en France, en comparant la situation actuelle de la minorité arabo-musulmane à celle de la minorité juive depuis le XVIIIe siècle. Elle souligne les similitudes observables dans le traitement des juifs et des musulmans sur une longue durée. Les courts essais réunis ici portent à la fois sur l'évolution de l'identité de ces minorités, le "nationalisme diasporique", les tentations "sécessionnistes", le communautarisme, ainsi que sur les institutions républicaines qui leur sont destinées, Conseil français du culte musulman, loi d'interdiction du voile. L'auteur vise à contribuer à tracer les voies d'un dialogue, d'un universalisme authentique, d'une pluralité déjà inscrite dans la diversité des identités européennes.
L'ouvrage présente à la lumière des recherches les plus récentes, l'histoire des groupes juifs en France de l'époque gallo-romaine à nos jours. Il prend en compte ruptures et continuités, sans dissocier les événements des réalités sociales, économiques, culturelles et religieuses. Sans cesse renouvelée et redynamisée par des apports de populations exogènes, la collectivité juive de France suit en effet, une trajectoire complexe, à la jonction de l'histoire de France et l'histoire des Juifs. Suivant une approche plurielle, ce travail tente de retracer dans leur diversité et dans leur spécificité les vicissitudes de la présence juive sur le sol français, de cerner les modalités de ses rapports avec la société environnante, ainsi que sa place à l'époque contemporaine, dans la nation française.
L'itinéraire mouvementé pendant près de cinq siècles de toute une population juive, depuis l'Espagne d'où elle est expulsée, à travers son implantation dans les Balkans où se reconstitue un nouveau centre judéo-espagnol, jusqu'à sa dislocation dans le génocide de la seconde guerre mondiale et son ultime dispersion. La fin de Sefarad. Communauté et société. Economie et Culture. L'ère de la modernisation. La politisation. Shoah (génocide) et émigration.